Antoine LE MENESTREL / Cie LEZARDS BLEUS

SAFETY TO LAST

Hommage à Harold LLOYD

Création contemporaine pour un danseur de façade et cinq artistes du territoire d’accueil.
Version nocturne de 40 minutes

Un siècle après le génial Harold Lloyd gravissant à mains nues la façade d’un building de Los Angeles, une performance renouvelle l’exploit sur vos façades.

 

La scène est devenue culte : un petit bonhomme en costume et chapeau noirs est suspendu par les bras aux aiguilles de l’horloge géante d’un gratte-ciel américain. « Avec Safety Last ! », sorti en 1923, le burlesque Harold Lloyd entrait dans la légende.

 

Cent ans après, Antoine le Menestrel rend hommage à un acteur depuis toujours pour lui source d’inspiration. Imaginant une écriture chorégraphique verticale adaptable à une architecture et un événement spécifiques, et tel le héros du film retrouvant un voisin d’étage en étage, il rencontrera à chaque niveau un artiste du territoire.

Distribution – Version 30/11/2023 – Cannes :

  • ANTOINE LE MENESTREL – Chorégraphe et danseur de façade
  • GREGORY VERA – Concepteur sonore
  • MARCIA BARCELLOS – Cannes 2023 – Chanteuse
  • CLAUDIE GATINEAU – Cannes 2023 – Acrobate équilibriste
  • JEAN-CHRISTOPHE BOURNINE – Cannes 2023 – Contrebassiste électro-acoustique
  • ANTHONY DENIS – Cannes 2023 – Danseur Traceur
  • LOUP FRHEAVEN – Cannes 2023 – Danseur Traceur
  • SAMSON MILCENT – Créateur lumière
  • OLIVIER DOBEL-OBER – Accordiste
  • JEAN-LUC BICHON – Régisseur
Coproducteur : Festival de danse Cannes Côte d’Azur

Avec le partenariat : Cinéum – Cannes

Soutiens Spécifiques :

DRAC PACA – Rouvrir le monde, été culturel 2023  – Région SUD : Action spécifique – SPEDIDAM : Aide à la bande originale – Ville de Saignon (84) : Accueil en résidence – Pays d’Apt en Luberon – CCPAL : Aide à la résidence sur le territoire – Diacosmie – Opéra de Nice : Prêt de costumes

Avec l’accompagnement de : Susanne Lloyd et Harold Lloyd Entertainment, Inc.

Crédits photographiques : Nathalie Sternalski

Teaser du spectacle : Réalisation Olivier Meissel | Captations Ambre Faiz, Christelle Brusini, Elsa Lecocq, Gautier Bartoli, Julien Landra, Lovro Vucinic, étudiants ESRA-Cannes.

LIGNES DE VIE

Spectacle déambulatoire pour 5 danseurs - traceurs avec l'architecture pour partition chorégraphique.

Quelle trace laisserons nous dans notre vie?

Et si la responsabilité de sa trace apportait une conscience supplémentaire au présent?

Les Danseurs – Traceurs changent notre regard sur la cité. Tels des « enfants sauvages », ils s’affranchissent des déplacements codifiés.

« Tracer » c’est être créatif, s’adapter à l’architecture urbaine, prendre appui sur la fraternité, faire obstacle vide qui se creuse, laisser dans l’air, sur les murs, au sol, sur un visage, une trace ou quelques signes poétiques.

Ce spectacle déambulatoire est un révélateur de la partition architecturale

Les corps qui s’inscrivent dans l’espace, construisent des images qui transforment notre vision du lieu. 

Cette poésie « du risque » est sans cesse à réinventer et résonne avec les parcours de vie des habitant.e.s et des spectateurs. traces. rencontré.es in situ, in vivo.

C’est également une mise en lumière des valeurs que portent ces « traceurs ». 

La compagnie Lézards Bleus s’engage auprès d’eux, en les accompagnant dans une voix artistique et professionnelle en décalage avec les nouvelles orientations sportives et compétitives de la pratique Parkour.

Chorégraphe : Antoine Le Ménestrel

Danseurs – Traceurs : Samy Belhahdi,  Anthony Denis, Samuel Govindin, Thomas Le Gloinec, David Pagnon, Quentin Salvador, Fantin Seguin.

Conception sonore : Grégory Véra – Compositeur : Vincent Lambert – Costumière : Annick Krasnopolski – Régie sol : Jean Luc Bichon – Co production : Festival Les Elancés – Scènes et Ciné (Istres)

DESCENSIONS

Fidélité au corps et à la terre. 

 Danse de façade, parkour, texte, création lyrique et musicale passant de l’extérieur à l’intérieur, proposent 

  « une descente qui n’est pas indécente. »

Un philosophe et poète comme guide et compagnon : Nietzsche 

Après son spectacle « La dictature du Haut » et inspiré par sa relecture d’Ainsi Parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche, Antoine Le Menestrel a souhaité poursuivre son propos artistique de l’invention d’un nouvel imaginaire autour de la descente, en résonance avec ce texte et la pensée évoquée dans ce dernier.

« Ce spectacle est une déambulation par la rue intérieure du « théâtre ».

Du sommet du toit nous invitons les spectateurs à entrer pour apparaitre dans le hall puis investir lespace scènesalle et convier les spectateurs à descendre sur scène afin de sortir par l’entrée des décors.

Comme dans les arts de la rue nous recréons le spectacle avec l’architecture comme partition chorégraphique.

Les murs entre extérieurs et intérieurs sont nos espaces d’expressions. Le « théâtre » est un cube à 6 scènes. Nous sommes la famille du spectacle vivant.

Nous nous encordons pour relier le haut et le bas, le sport et l’art, nous dansons pour relier les arts de la rue et l’art en salle.

Nous accordons la danse verticale, l’escalade, le parkour. Les cordes vocales chantent et la parole est poétique.

Ces univers nous permettent de réunir différents spectateurs,  les enfants comme les adultes.

Antoine

On y trouve : Chani Bauza chanteuse lyrique tête en bas, Claudie Gatineau danseuse de façade, Samuel GOVINDIN traceur de parkour, Marie-Do Fréval comédienne,  et Fred Griot accordiste.

Texte écrit par Marie-Do Fréval – Musique et composition Grégory Véra – Création lumière Elise Riegel et Samson Milcent – Costumes : Karine Debouzie – Régie Sol : Jean Luc Bichon – Photographies : Anne Barthélémy

Grimpeur de renom, Antoine Le Menestrel a quitté il y a trente ans la voie professionnelle de l’escalade pour s’orienter vers le partage artistique et poétique.
Son langage corporel est celui de la verticalité.


La Compagnie Lézards Bleus crée des spectacles de danse de façade (ou danse escalade, danse verticale) innovants et hybrides, en s’adaptant sans cesse à chaque partition architecturale et à chaque contexte humain. Ses spectacles contribuent à la transformation des regards portés sur les espaces urbains et naturels.


Les chorégraphies d’Antoine Le Menestrel sont porteuses d’émotions et vecteurs d’imaginaires pour le spectateur.
Toujours en hauteur, les artistes mettent pacifiquement leur vie en jeu pour en dévoiler la fragilité.


Il crée des spectacles aériens de danse escalade, sur des  bâtiments, monuments, et est également poète à ses heures.